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VaLeSoLeiL...
20 février 2010

... Vol à L'ArraChé ...

PeTite DéfiNitiOn : Vol avec violence perpétré par un ou plusieurs individus. Action d'arracher en force, des mains de la victime, un objet convoité (sac à main, téléphone portable, carte bleue, lunettes de marque, etc)...
Les "arracheurs" peuvent être à pied ou motorisés (moto, scooter)

Ne pensez pas que ce genre d'individus ne s'attaqueront pas à vous si vous n'êtes pas une personne âgée ou si vous êtes en pleine journée dans une rue très fréquentée, et même dans le RER...!

Il est vrai qu'une majorité s'en prennent à des personnes âgées, qui sont pour eux des proies faciles, mais ce n'est pas une généralité. Ils s'attaquent à toutes personnes susceptibles d'avoir quelque chose qui peut les intéresser.
Ah, ces fameux téléphones portables! Qui n'a jamais téléphoné en marchant dans la rue, au volant de sa voiture, et qui n'a jamais posé son téléphone sur la table d'une terrasse d'un "bar"?
Je le dis et je ne le répèterai pas assez : c'est la tentation qui pousse le voleur à agir. Plus vous simplifiez la tâche aux voleurs et plus vous aurez des risques de devenir une victime. Vous vous croyez à l'abri parce que vous êtes dans une rue bondée de monde? Par les temps qui courent, vous avez que très peu de chance que quelqu'un vous vienne en aide. Tout ce que les gens savent faire, et c'est RaRe en Plus, c'est de téléphoner à la Police! Certaines bandes organisées composer de plusieurs individus (de 5 à 10...et même plus), n'hésitent pas à s'attaquer à plusieurs personnes à la fois, et croyez moi, dans ces cas là, les badauds sont juste des observateurs impuissants et craintifs.
QuelQues ConSeils :
 

Les groupes organisés ne sont pas dur à repérer. Il suffit d'un minimum d'attention pour les remarquer. Composés en général de jeunes entre 7 et 18 ans, ils se regroupent et sont à l'affût de belles victimes. Observez leurs regards et leurs attitudes et vous comprendrez.

Soyez un minimum attentif envers votre entourage.
Si vous voyez un groupe de jeunes, contournez les.
Si vous sentez qu'ils vous suivent, entrer dans le premier magasin que vous trouverez et faite prévenir la Police.
Évitez de téléphoner en marchant, et si vous recevez un appel, arrêtez vous et adossez vous contre un mur pour éviter qu'on ne vous surprenne par derrière
Portez votre sac à main ou attaché-case toujours du côté du mur et jamais du côté de la route.
Si vous voyez une moto ou un scooter montée par un ou deux individus et circulant sur le trottoir, mettez vous le plus prêt possible du mur.

C'est un peu idiot à dire, mais il vaut mieux garder son argent dans une poche que dans son sac à main. Idem pour les choses de valeur (carte bleue, chéquier, téléphone, etc). Si vous vous faite voler votre sac, vous me remercierez par la suite. Privilégiez les poches avant, pour évitez également les pique-pockets.

vol_1

C'est avant le vol qu'il faut tenter un échappatoire. Au moment où on vous l'arrache, c'est trop tard, il faut laisser faire sans opposer de résistance. Je sais C'est Simple à éCriRe.. En Réel on a L'inStinCt qui Agît Seul..
PenSez que Ce n'est Qu'un Bien MaTéRiel et Que De Toutes FaçOns, Vos vOleuRs sont DéTerMinés.

Soyez attentifs pour vous mais aussi pour les autres!
Ne soyez pas égoïstes. Si vous voyez qu'une personne va être victime d'un vol de ce genre, essayez de la prévenir, ameutez du monde autour de vous, attirez l'attention de la foule. Soyez solidaires! Et ne LaiSsez Pas La VicTime Seule, la Douleur Va l'EnVaHir.. La HaiNe auSsi, la RaGe, La PeuR.. Dans ces MoMents éVaCuez La PeiNe en LaRmes, ça fini Par SouLaGer !
MêMe si L'aCte se Revît dès Que Vous FerMez Les YeuX...

... Une MauVaise eXpéRienCe, MiSe En Mots, VéCue PouR la SeConde Fois, HieR au sOir en RenTrant du BouLot !...

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Commentaires
L
petit tuto pour survivre dans (la jungle urbaine).<br /> <br /> 1) Il n'est pas conseillé d'avoir un casque audio sur la tête car l'ouïe est importante en cas d'attaque par surprise.<br /> 2) Gardez une bonne allure, la tête haute, le dos droit, marchez d'un air aisé.<br /> 3) Les agresseurs recherchent les faiblesses, ne pas leur en montrer.<br /> 4) Ne regardez pas vos pieds en marchant.<br /> 5) Evitez de fixer les passants du regard.<br /> 6) Ne mettez pas trop en évidence des bijoux en extérieur.<br /> 7) N'attirez pas l'attention sur vous.<br /> 8) Ne pas mettre par exemple votre portefeuille dans la poche arrière de votre pantalon.<br /> 9) Ne marchez et ne restez pas près de portes de sortie, de buissons,de porte de rer etc.<br /> 10) Ne prenez pas de racourcis improvisés, allées obscurs, parking, sous sols.<br /> 11) Si possible évitez qu'une personne que vous ne connaissez pas soit à une distance de moins d'une longueur de bras.<br /> 12) Mesdames, évitez les vêtements trop courts trop "sexy".<br /> 13) Si vous êtes de sortie, plannifiez votre retour (taxis, chemin sécurisé, une personne avec qui rentrer...).<br /> 14) Si un conducteur vous demande un renseignement, ne vous approchez pas trop de la voiture.<br /> 15) Marchez dans le sens inverse de la marche des voitures pour éviter le vol à l'arraché.<br /> 16) Essayez en générale de ne pas voyager seule.<br /> 17) Si vous voyez au loin un groupe de gens qui "zonent" sur le même trotoir que vous, contournez ces derniers en changeant de chemin s'il le faut.<br /> 18) Si vous ne sentez pas le fait d'allez à tel endroit, n'y allez pas, fiez-vous à vos instincts.<br /> <br /> voila
V
EffeCtiVeMent, Cette HisToiRe fait FrOid dans Le Dos... MerCi à toi de L'aVoir GraVé iCi..<br /> BiZ..
B
Aux assises, l'histoire d'un vol à l'arraché qui tourne au tragique<br /> LE MONDE | 06.02.10 | 14h17 • Mis à jour le 06.02.10 | 14h17 <br /> Entre eux, ils en rigolaient : "Avec le scooter TMAX, t'amasse un max !" A Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la bande de la cité Arago s'était taillé une solide réputation de vols de sacs à l'arraché ou "à la portière" auprès des commissariats de quartier et du tribunal correctionnel de Bobigny. Leurs cibles ? Des femmes, généralement, de préférence âgées.<br /> Le 26 avril 2008, en fin de matinée, Cédric Mayamona et Mamadou Camara, tous deux âgés d'une vingtaine d'années, partent en chasse. Ils brisent la vitre d'une voiture et récupèrent un premier butin. Puis ils roulent jusqu'au centre commercial. "On a vu qu'il y avait du monde, on y est allés. Par gourmandise", ont-ils expliqué. Ils avisent une femme qui sort de sa voiture et s'apprête à monter doucement l'escalier pour ne pas brusquer le vieux monsieur, son père, qui s'accroche à son bras. Le scooter s'approche, l'un des deux garçons en descend, arrache le sac de la dame qui résiste, perd l'équilibre et entraîne son père dans sa chute. La tête de ce dernier vient heurter violemment une marche de l'escalier. Quelques minutes plus tard, l'homme, âgé de 86 ans, meurt. Les jeunes gens n'en savent rien.<br /> Dans le box de la cour d'assises de Seine-Saint-Denis, devant laquelle ils sont renvoyés pour vol avec violence ayant entraîné la mort, Cédric Mayamona et Mamadou Camara restent interdits. La gravité écrasante de leur acte arrête les phrases au bord de leurs lèvres. Aux questions du président, Olivier Leurent, ils répondent par des oui ou des non étouffés dans le micro et répètent à tour de rôle qu'à l'époque ils étaient "petits dans (leur) tête", qu'ils n'ont "jamais imaginé ça" et qu'ils ne sont "pas des criminels". Même leurs avocats ne parviennent pas à leur arracher les mots qu'ils attendent. Ils les ont écrits, pourtant.<br /> A l'issue de sa garde à vue, alors qu'il avait appris des policiers la conséquence de son acte, Cédric Mayamona avait demandé l'autorisation d'écrire à sa victime. Quelques lignes maladroites, lues à l'audience, par lesquelles il tentait de lui dire sa peine. Mamadou Camara avait fait de même, un peu plus tard. La partie civile n'est pas venue les écouter à l'audience. Elle est magistrate, procureure générale dans une autre juridiction. Son père était un ancien président de cour d'appel à Paris.<br /> Jeudi 4 février, la cour d'assises a condamné les deux jeunes hommes à neuf et dix ans de réclusion criminelle, en retenant la récidive contre Mamadou Camara. Dans le sac de leur victime, il y avait 60 euros et un portable, vendu 90 euros au marché aux puces. <br /> Pascale Robert-Diard
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